mercredi 5 novembre 2008

Les sujets de l'émission

Dans les débuts de l’émission les sujets traités portaient sur des grandes thématiques imposées par l’équipe des historiens. Cet agenda correspondait au questionnement personnel de l’équipe. Ensuite par une volonté du groupe et appuyé par le public ils se sont tournés vers le commentaire de l’actualité. Le plaisir de coller au plus près de l’événement impose parfois de changer les sujets la veille pour le lendemain. Le meilleur exemple reste la crise économique, qui vient chambouler les thèmes de la semaine du 13 Octobre : « on a envie d’entendre quelque chose sur la crise. Alors sans tomber dans le catastrophisme on fait une émission sur ce sujet en évoquant les bagarres entre les banques vénitiennes et florentines au XVIe siècle, la légitimité de parler de crise dans l’Antiquité…. » affirme Emmanuel Laurentin. Ce changement vient de l’équipe qui souhaite proposer des thèmes qui répondent aux attentes de l’auditeur.
Il reste les sujets dit « marronniers » qui peuvent paraitre pesants à traiter , le travail est de les rendre toujours attrayant en trouvant un nouvel angle d’approche ou en se posant des questions qui donnent un nouveau sens, ce sont de « bonnes questions ».
En fait la raison d’exister d’une émission c’est aussi de parler de ce qui intéresse les auditeurs dans la société actuelle. Dans cette même optique il est difficile de captiver le public pour d’autres sujets que le XXe siècle. Dans ce cas une des solutions est de rendre l’émission la moins ennuyeuse possible aux oreilles des auditeurs. De plus en plus ils casent les semaines, font des semaines spéciales et cela explique la diversité de forme que prend l’émission.

Le choix de la forme de l'émission de la Fabrique de l'histoire

Emmanuel Laurentin : « On est une émission dans laquelle la forme radiophonique a une importance. Comme vous avez pu le voir chacun des modules de la semaine est différent du précédent et du suivant par sa forme. Le lundi : le grand entretien, le mardi : le documentaire où les réalisateurs on un rôle important, le Mercredi : choix d’archives inédites le plus souvent, le Jeudi un grand débat et le vendredi pour les chroniques sur l’actualité et l’historiographie. La diversité de ses formes permet au réalisateur et au producteur d’avoir une alternative, de pouvoir faire des modifications du traitement du sujet, ce qui oblige à faire des gymnastiques intellectuelles pour savoir si tel sujet va plus sous telle forme ou telle autre. »