- Compte rendu des questionnaires aux personnes interrogées aux RDV de l’Histoire de Blois. -
Les quelques personnes que j’ai interrogées dans les files d’attentes(parfois nombreuses et longues) étaient des professeurs d’histoire géographie ou des retraités. Pour les deux premiers professeurs interrogés, ce n’était pas la première fois qu’ils venaient, l’un venait depuis quatre ans et l’autre depuis trois. Pour la personne retraitée, c’était la première fois. Tous les trois étaient ravis de cette expérience. Les deux premiers, professeurs, habitaient Paris oula région parisienne et la personne retraitée vivait quant à elle dans la région d’Orléans.
Pour les deux premières personnes, professeurs venant de Paris, ils avaient eu connaissance de cet événement par courrier pour l’un d’entre eux et par le bouche à oreilles des collègues de travail pour l’autre. La personne retraitée quant à elle avait eu connaissance de cet événement par une amie avec qui elle était venue et avec qui elles se partageaient les conférences pour se faire un compte rendu entre elles dans les files d’attentes...
Ces trois personnes sont restées respectivement quatre, trois et deux jours, le premier professeur logeait à l’hôtel avec son épouse à Blois, (ce qui permet des retombées économiques pour cette ville grâce à un événement de telle ampleur !) le deuxième rentrait à Paris par le train et enfin la personne retraitée restait dormir chez son amie à Blois.
Les trois personnes interrogées ont apprécié l’organisation assez bien faite pour un événement aussi grand malgré les heures d’attentes pour une conférence parfois. Elles ont apprécié la qualité des conférences et la diversité des sujets traités.
Ainsi, avec cet échantillon de trois personnes interrogées, deux sont professeurs et une est retraitée, cela montre assez bien les personnes présentes à cet événement. Dans la majorité, les professeurs sont présents parce qu’ils sont la cible de la publicité de cet événement, professeurs d’université comme de secondaire puisque dans mon étude,les deux étaient représentés. Les personnes retraitées sont également présentes et notamment le jeudi et le vendredi. En revanche, d’autres personnes sont évidemment présentes lors de cet événement mais ne sont pas représentées dans mon étude, il s’agit des étudiants, pourtant nombreux cette année à cause du thème annuel qui se rapprochait du thème d’étude du CAPES ainsi que les élèves de secondaire, pourtant présents notamment le jeudi et le vendredi. En outre, les familles bien présentes le weekend ne sont elles aussi pas représentées dans mon étude mais bien présentes dans les faits.
Cette étude n’est donc évidemment pas exhaustive mais montre tout de même la proportion des professeurs à cet événement. Certaines conférences sont d’ailleurs clairement tournées vers eux avec par exemple l’une d’entre elles qui avait pour but de trouver comment faire pour que les élèves retiennent ce que les professeurs leur apprennent, des cartes de géographie pour les classes étaient en vente. Le public ciblé était donc en partie les professeurs. Il n’était évidemment pas le seul et de nombreuses conférences, la majorité d’entre elles, ne leur étaient pas précisément destinées. C’est ce qui permet d’attirer un public aussi large, bien que le point commun des personnes présentes soit tout de même qu’elles sont assez intéressées par l’histoire ou le thème des européens pour venir à cet événement tout le weekend ou une bonne partie de celui-ci.
L'attirance crescendo pour cet événement démontre donc la qualité des conférences puisque les personnes présentes ne viennent pas nécessairement de Blois, dans mon étude aucune d’entre elles n’était originaire de Blois, et sont prêtes à rester dans une file d’attente en plein soleil pendant plus d’une heure parfois, pour assister à l’une des conférences.
vendredi 14 novembre 2008
- L'Europe puissance, mythe, utopie ou réalité? -
Cette conférence, pour laquelle une autre étudiante dans le même UEL que moi et moi-même avons attendu 1heure30 dans une file d’attente pour rentrer dans le fameux hémicycle valait la peine d’attendre ! Elle était organisée par de nombreux intellectuels et personnages politiques ce qui la rendait passionnante mais parfois difficile àsuivre…
Les conférenciers présents ont posé les problématiques essentielles de l’Europe à savoir, définir ce que l’on veut en faire. Tout le monde veut d’une Europe puissance mais est elle possible et est elle réalisable ? Les données de base qui ont étaient annoncées dés les premières minutes de la conférence ont été celles de dire qu’une Europe puissance était une réalité du point de vue économique et financier. En effet, on connaît aujourd’hui la valeur de l’Euro par rapport à celle du dollar par exemple. L’Europe puissance est une utopie en matière de politique intérieure puisque chacun souhaite en réalité défendre l’Etat nation et chaque pays souhaite une politique européenne intérieure identique à celle de son pays. Enfin, l’Europe puissance est une utopie en matière de politique étrangère. Il peut par exemple être cité le cas, malheureusement bien connu, de la mésentente sur la participation à la guerre en Irak ou encore à propos du conflit géorgien, plus récent. Une fois ces données de base établies, la conférence a « commencé sérieusement » mais les conférenciers n’ont fait en réalité qu’étayer ces trois données debase.
Cette conférence de haute volée a parfois été difficile à suivre,surtout à l’heure de la digestion et après 1heure ½ d’attente… mais a été passionnante dans son ensemble en ce que les intervenants étaiente xtrêmement intéressants et faisaient des références pertinentes à den ombreux éléments. Les références étaient cependant compréhensibles et reconnaissables par tous parfois mais ceci n’était pas tout le temps le cas, ce qui est un peu regrettable pour une conférence qui s’inscrit dans un événement qui a pour but de vulgariser l’histoire. Mais une conférence de cette catégorie permet de remettre les grandes idées en place, de comprendre les mécanismes dans leurs grandes lignes et de mieux percevoir les enjeux du monde qui nous entoure. Cet événement a donc permis de revenir sur l’essentiel par des intellectuels qui expliquant très bien les enjeux en question et d’approfondir des questions plus délicates que certaines personnes pouvaient saisir si elles bénéficiaient d’un bagage culturel suffisant.
Etant sortie de cette conférence fatiguée par l’attention qu’elle demandait mais ravie par la compréhension et la remise à niveau qu’elle m’avait apportée, je pense que les organisateurs des RDV de l’histoire et de cette conférence en particulier ont correctement rempli leur mission de vulgarisation de l’histoire d’un coté mais d’approfondissement de l’autre, sans négliger la qualité des interventions.
Les conférenciers présents ont posé les problématiques essentielles de l’Europe à savoir, définir ce que l’on veut en faire. Tout le monde veut d’une Europe puissance mais est elle possible et est elle réalisable ? Les données de base qui ont étaient annoncées dés les premières minutes de la conférence ont été celles de dire qu’une Europe puissance était une réalité du point de vue économique et financier. En effet, on connaît aujourd’hui la valeur de l’Euro par rapport à celle du dollar par exemple. L’Europe puissance est une utopie en matière de politique intérieure puisque chacun souhaite en réalité défendre l’Etat nation et chaque pays souhaite une politique européenne intérieure identique à celle de son pays. Enfin, l’Europe puissance est une utopie en matière de politique étrangère. Il peut par exemple être cité le cas, malheureusement bien connu, de la mésentente sur la participation à la guerre en Irak ou encore à propos du conflit géorgien, plus récent. Une fois ces données de base établies, la conférence a « commencé sérieusement » mais les conférenciers n’ont fait en réalité qu’étayer ces trois données debase.
Cette conférence de haute volée a parfois été difficile à suivre,surtout à l’heure de la digestion et après 1heure ½ d’attente… mais a été passionnante dans son ensemble en ce que les intervenants étaiente xtrêmement intéressants et faisaient des références pertinentes à den ombreux éléments. Les références étaient cependant compréhensibles et reconnaissables par tous parfois mais ceci n’était pas tout le temps le cas, ce qui est un peu regrettable pour une conférence qui s’inscrit dans un événement qui a pour but de vulgariser l’histoire. Mais une conférence de cette catégorie permet de remettre les grandes idées en place, de comprendre les mécanismes dans leurs grandes lignes et de mieux percevoir les enjeux du monde qui nous entoure. Cet événement a donc permis de revenir sur l’essentiel par des intellectuels qui expliquant très bien les enjeux en question et d’approfondir des questions plus délicates que certaines personnes pouvaient saisir si elles bénéficiaient d’un bagage culturel suffisant.
Etant sortie de cette conférence fatiguée par l’attention qu’elle demandait mais ravie par la compréhension et la remise à niveau qu’elle m’avait apportée, je pense que les organisateurs des RDV de l’histoire et de cette conférence en particulier ont correctement rempli leur mission de vulgarisation de l’histoire d’un coté mais d’approfondissement de l’autre, sans négliger la qualité des interventions.
- Faut il en finir avec la Cinquième République? -
Etant étudiante en droit, en voyant le titre de cette conférence, je m’attendais plus ou moins à un cours constitutionnel sur la cinquième République et sur les besoins de son évolution par rapport auxinstitutions connues avant. En réalité, François Bayrou était l’un des invités et la conférence m’est apparue comme une conférence politique où François Bayrou exposait son point de vue politique, presque son programme d’élection des élections présidentielles de 2007, alors qu’un autre homme politique de droite exposait les nécessités de conserver les institutions de la cinquième. Au milieu, deux historiens tentaient de concrétiser et d’étayer le débat avec des exemples historiques.
La conférence, bien que n’étant pas du tout ce à quoi je m’attendais, m’a intéressée dans le sens où elle m’a permis d’avoir des arguments valables pour garder la cinquième République alors que la tendance est toujours au changement et à l’effacement des institutions antérieures pour construire quelque chose de nouveau. L’intervention des historiens dans un débat politique comme celui-ci permettait une relativité de la volonté imminente des hommes politiques de tout changer.Cette conférence m’a donc apportée une critique plus ou moins fondéede la vision de la politique de François Bayrou par des historiens et un homme politique de droite. En effet, aucune analyse correctement fondée de sa politique ne m’avait été faite auparavant et cette conférence m’a permis de me forger un point de vue probablement plus objectif, ayant pu écouter des intervenants qui ont argumenté en faveur ou non d’une redéfinition de la cinquième République et d’une refonte totale ou non des institutions.
Cette conférence bien que très intéressante, m’a essentiellement parue politique et dans un but de convaincre l’auditoire de ceta mphithéâtre d’une idée politique alors qu’elle avait lieu dans le cadre des RDV de l’Histoire. Bien que cela ne m’ait pas dérangé puisque j’ai pu avancer dans ma conviction politique personnelle,certains auraient pu critiquer un manque d’histoire dans cette conférence. Cela n’est pourtant probablement pas dû au sujet à tendance politique puisque la conférence de la veille dont le sujet était « qu’est qu’une vrai réforme ? » n’avait pas eu cet aspect, le débat ayant permis une véritable analyse critique avec des références historiques intéressantes. Cette différence tient donc peut être aux intervenants qui contrairement à la conférence de la veille, avaient encore le pied à l’étrier et des intérêts à défendre alors que la veille, les intervenants n’avaient plus à convaincre leur auditoire,Martin Hirsch étant déjà au gouvernement et la réputation de Jack Langn n’étant plus à faire.
La conférence, bien que n’étant pas du tout ce à quoi je m’attendais, m’a intéressée dans le sens où elle m’a permis d’avoir des arguments valables pour garder la cinquième République alors que la tendance est toujours au changement et à l’effacement des institutions antérieures pour construire quelque chose de nouveau. L’intervention des historiens dans un débat politique comme celui-ci permettait une relativité de la volonté imminente des hommes politiques de tout changer.Cette conférence m’a donc apportée une critique plus ou moins fondéede la vision de la politique de François Bayrou par des historiens et un homme politique de droite. En effet, aucune analyse correctement fondée de sa politique ne m’avait été faite auparavant et cette conférence m’a permis de me forger un point de vue probablement plus objectif, ayant pu écouter des intervenants qui ont argumenté en faveur ou non d’une redéfinition de la cinquième République et d’une refonte totale ou non des institutions.
Cette conférence bien que très intéressante, m’a essentiellement parue politique et dans un but de convaincre l’auditoire de ceta mphithéâtre d’une idée politique alors qu’elle avait lieu dans le cadre des RDV de l’Histoire. Bien que cela ne m’ait pas dérangé puisque j’ai pu avancer dans ma conviction politique personnelle,certains auraient pu critiquer un manque d’histoire dans cette conférence. Cela n’est pourtant probablement pas dû au sujet à tendance politique puisque la conférence de la veille dont le sujet était « qu’est qu’une vrai réforme ? » n’avait pas eu cet aspect, le débat ayant permis une véritable analyse critique avec des références historiques intéressantes. Cette différence tient donc peut être aux intervenants qui contrairement à la conférence de la veille, avaient encore le pied à l’étrier et des intérêts à défendre alors que la veille, les intervenants n’avaient plus à convaincre leur auditoire,Martin Hirsch étant déjà au gouvernement et la réputation de Jack Langn n’étant plus à faire.
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