vendredi 14 novembre 2008

- Faut il en finir avec la Cinquième République? -

Etant étudiante en droit, en voyant le titre de cette conférence, je m’attendais plus ou moins à un cours constitutionnel sur la cinquième République et sur les besoins de son évolution par rapport auxinstitutions connues avant. En réalité, François Bayrou était l’un des invités et la conférence m’est apparue comme une conférence politique où François Bayrou exposait son point de vue politique, presque son programme d’élection des élections présidentielles de 2007, alors qu’un autre homme politique de droite exposait les nécessités de conserver les institutions de la cinquième. Au milieu, deux historiens tentaient de concrétiser et d’étayer le débat avec des exemples historiques.
La conférence, bien que n’étant pas du tout ce à quoi je m’attendais, m’a intéressée dans le sens où elle m’a permis d’avoir des arguments valables pour garder la cinquième République alors que la tendance est toujours au changement et à l’effacement des institutions antérieures pour construire quelque chose de nouveau. L’intervention des historiens dans un débat politique comme celui-ci permettait une relativité de la volonté imminente des hommes politiques de tout changer.Cette conférence m’a donc apportée une critique plus ou moins fondéede la vision de la politique de François Bayrou par des historiens et un homme politique de droite. En effet, aucune analyse correctement fondée de sa politique ne m’avait été faite auparavant et cette conférence m’a permis de me forger un point de vue probablement plus objectif, ayant pu écouter des intervenants qui ont argumenté en faveur ou non d’une redéfinition de la cinquième République et d’une refonte totale ou non des institutions.
Cette conférence bien que très intéressante, m’a essentiellement parue politique et dans un but de convaincre l’auditoire de ceta mphithéâtre d’une idée politique alors qu’elle avait lieu dans le cadre des RDV de l’Histoire. Bien que cela ne m’ait pas dérangé puisque j’ai pu avancer dans ma conviction politique personnelle,certains auraient pu critiquer un manque d’histoire dans cette conférence. Cela n’est pourtant probablement pas dû au sujet à tendance politique puisque la conférence de la veille dont le sujet était « qu’est qu’une vrai réforme ? » n’avait pas eu cet aspect, le débat ayant permis une véritable analyse critique avec des références historiques intéressantes. Cette différence tient donc peut être aux intervenants qui contrairement à la conférence de la veille, avaient encore le pied à l’étrier et des intérêts à défendre alors que la veille, les intervenants n’avaient plus à convaincre leur auditoire,Martin Hirsch étant déjà au gouvernement et la réputation de Jack Langn n’étant plus à faire.

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