A travers l'étude et la comparaison de deux quotidiens nationaux, nous allons tenter d'étudier la place de l'Histoire au sein de l'actualité.
Le Monde et Libération sont tous deux des quotidiens nationaux, différents par leur ligne électorale et le public visé.
Le Monde est un journal souvent qualifié de centriste qui s'adresse à un public concerné non seulement par l'actualité mais aussi par la Culture. Libération en revanche est un journal plutôt orienté à gauche et majoritairement tourné vers l'actualité. Ces deux journaux se servent de l'Histoire comme d'un élément de contexte, d'un facteur d'explication.
Par exemple, dans certains articles, les journalistes débutent leur analyse par un rappel contextuel qui contient des données historiques. C'est ce qui se passe actuellement avec la crise économique que le monde traverse. Certains journalistes tentent de faire le lien entre la crise actuelle et les grandes crises économiques qui ont marqué l'Histoire comme celle de 1848, ou plus proche de nous, celle de 1929. Toutefois, nous sommes forcés de constater que le Monde laisse une part plus importante à l'Histoire à travers une rubrique qui lui est entièrement consacrée.
On remarque d'autre part que les quelques points historiques abordés dans ces deux journaux ne sont pas forcément explicités, ni étayés, ni mis en valeur. Ceci implique donc de la part du lecteur une certaine culture historique. Peut-on alors parler d'une certaine forme d'élitisme ?
De plus, il est intéressant de constater que le journal qui consacre un de ses numéros aux historiens est celui qui accorde généralement le moins de place à l'Histoire. Il faut donc s'interroger sur les raisons qui ont poussé Libération a réalisé ce numéro spécial.
Libération a en effet fait un choix osé bien que l'expérience ait été tentée en partie l'année dernière.
Le journal avait alors laissé plus de place aux historiens en confrontant face à l'actualité leurs réactions à l'analyse des journalistes. Il convient donc de s'interroger sur le bilan de l'année précédente, de même sur les intérêts que tirent de cette expérience à la fois le journal et les historiens. Nous pouvons également nous interroger sur l'organisation même de cet événement, à savoir qui et a choisi ce numéro spécial et comment ? Qui a choisi les historiens ? Parmi eux, certains ont-ils été écarté ? La coopération entre les journalistes et les historiens a-t-elle été aisé ? Cela a-t-il perturbé la vie du journal ? Cette coopération a-t-elle été enrichissante ? Cela a-t-il remis en question le rôle de chacun mais aussi la place de l'Histoire dans la presse ?
L'observation de l'élaboration du Libé des Historiens ainsi que nos rencontres avec certains des participants nous éclairerons probablement sur ces interrogations.
Le Monde et Libération sont tous deux des quotidiens nationaux, différents par leur ligne électorale et le public visé.
Le Monde est un journal souvent qualifié de centriste qui s'adresse à un public concerné non seulement par l'actualité mais aussi par la Culture. Libération en revanche est un journal plutôt orienté à gauche et majoritairement tourné vers l'actualité. Ces deux journaux se servent de l'Histoire comme d'un élément de contexte, d'un facteur d'explication.
Par exemple, dans certains articles, les journalistes débutent leur analyse par un rappel contextuel qui contient des données historiques. C'est ce qui se passe actuellement avec la crise économique que le monde traverse. Certains journalistes tentent de faire le lien entre la crise actuelle et les grandes crises économiques qui ont marqué l'Histoire comme celle de 1848, ou plus proche de nous, celle de 1929. Toutefois, nous sommes forcés de constater que le Monde laisse une part plus importante à l'Histoire à travers une rubrique qui lui est entièrement consacrée.
On remarque d'autre part que les quelques points historiques abordés dans ces deux journaux ne sont pas forcément explicités, ni étayés, ni mis en valeur. Ceci implique donc de la part du lecteur une certaine culture historique. Peut-on alors parler d'une certaine forme d'élitisme ?
De plus, il est intéressant de constater que le journal qui consacre un de ses numéros aux historiens est celui qui accorde généralement le moins de place à l'Histoire. Il faut donc s'interroger sur les raisons qui ont poussé Libération a réalisé ce numéro spécial.
Libération a en effet fait un choix osé bien que l'expérience ait été tentée en partie l'année dernière.
Le journal avait alors laissé plus de place aux historiens en confrontant face à l'actualité leurs réactions à l'analyse des journalistes. Il convient donc de s'interroger sur le bilan de l'année précédente, de même sur les intérêts que tirent de cette expérience à la fois le journal et les historiens. Nous pouvons également nous interroger sur l'organisation même de cet événement, à savoir qui et a choisi ce numéro spécial et comment ? Qui a choisi les historiens ? Parmi eux, certains ont-ils été écarté ? La coopération entre les journalistes et les historiens a-t-elle été aisé ? Cela a-t-il perturbé la vie du journal ? Cette coopération a-t-elle été enrichissante ? Cela a-t-il remis en question le rôle de chacun mais aussi la place de l'Histoire dans la presse ?
L'observation de l'élaboration du Libé des Historiens ainsi que nos rencontres avec certains des participants nous éclairerons probablement sur ces interrogations.
Albin, Sophie, Marie Maxime, et Julie
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