Pour quatre jeunes étudiants comme nous l'étions, cette journée passée
à Libération a été vécue, du moins en ce qui me concerne, comme un
véritable privilège. La possibilité de voir comment se rédige un
quotidien, d'entrer dans les coulisses de sa mise en forme et de
pouvoir discuter avec ses auteurs a été très enrichissant.
Bien que cette édition ait été spéciale, l'élaboration du journal
reste la même, ainsi que les bureaux, les journalistes et l'ambiance!
Mon a priori sur les journalistes qui était de les voir comme des
gens dynamiques, ouverts et travaillant dans l'urgence, toujours sur
les chapeaux de roues s'est confirmé. Ils m'ont en plus montrée une
grande ouverture d'esprit par leur acceuil de jeunes étudiants tout à
fait novices en matière journalistique puisque deux d'entre nous sont
juristes, une historienne et une autre historienne de l'art ainsi que
d'historiens pour cette édition spéciale. Ils ont laissé à ces
historiens leurs bureaux, chaises et ... plumes!
Les bureaux de ce grand quotidien m'ont un peu surprise de prime abord
avec ce grand "openspace" qui permet à une vingtaine de journalistes
de travailler dans le même bureau. Cet espace non cloisonné donne
naissance à n brouhaha, à un bruit de fond qui rend l'atmosphère trés
décontractée et agréable pour les visiteurs mais probablement beaucoup
moins pour les historiens qui, probablement habitués aux bureaux
individuels ou aux bibliothèques, ont du trouver difficile de ce
concentrer dans de telles conditions.
Notre interview avec Didier Pourquery a été enrichissante et détendue,
rencontrer le directeur adjoint à la redaction d'un des plus grands
quotidiens nationaux n'est pas donné à tout le monde, mais rassurez
vous, nous avons conscience de la faveur qui nous a été accordée!
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