Les intervenants : les historiens :
Renaud Dalmare : « Les historiens sont très excités de venir parler de l’actualité en se servant de leur matière. »
Les contraintes de l’émission imposent aux historiens invités de passer correctement au micro. Le choix des historiens sinon se fait en fonction des liens entretenus par les productrices-historiennes avec leurs Universités d’origine et leurs anciens professeurs. Il existe aussi des liens particuliers qui se sont développés avec certains historiens lors des émissions et qui deviennent parfois des conseillers. La place est largement faite aux nouveaux titulaires du Doctorat et aux doctorants.
Le manque de disponibilité des historiens est une contrainte supplémentaire et les duplex restent rarement utilisés.
La Fabrique a la vocation de laisser la place à tout historien, avec l’idée de mettre en avant les débats historiographiques.
L’équipe reste réticente à se faire imposer les sujets d’émissions en fonction de la sortie de nouveaux ouvrages ; ils veulent garder la maitrise de leur programmation.
Il parait intéressant de signaler la présence dans cette émission de témoins. Ces derniers sont invités en l’absence d’historiens. C’est une volonté éditoriale qui refuse les débats fermés imposés par ces deux catégories de personnes qui ont chacune leur regard sur l’histoire. Le témoin a vécu cette période de l’histoire, l’historien l’analyse par des documents, témoignages en procédant par des recoupements. Dans cette optique on peut se demander quelle place est laissée à la mémoire dans l’Histoire. De toute façon le témoin a sa place dans l’émission de la fabrique et il permet à l’auditeur d’entrer dans le sujet de façon moins abrupte que l’historiographie par exemple.
jeudi 13 novembre 2008
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