L’interview avec Emmanuel Laurentin m’a permis, ayant eu l’opportunité de me rendre au journal libération pour suivre la rédaction du journal spécial consacré aux historiens, de comparer l’intervention des historiens dans les différents médias que sont la radio et la presse quotidienne. Pour les deux, les animateurs font appel aux historiens soit pour qu’ils interviennent en rédigeant des articles ou étant interviewés, soit pour éclairer quelques points de l’actualité. Même si dans l’émission d’Emmanuel Laurentin l’actualité n’est pas l’élément fondamental, les archives sonores servent à appuyer les thèses des intervenants. Dans les deux médias, les références à l’histoire permettent de crédibiliser et d’appuyer mais également d’expliquer et d’approfondir les sujets et thèses abordées. D’autre part, dans les deux médias, il faut que les historiens s’adaptent à la technologie grâce à laquelle ils interviennent. Dans un cas, l’historien doit s’exprimer de façon claire, précise et succincte à l’oral, dans l’autre de façon claire, précise et succincte mais à l’écrit. La forme n’est donc pas la même mais les contraintes de fond le sont.
Bien que dans les deux cas la place, concrétisée par le nombre de caractères ou le temps de parole soit limitée et que cet exercice demande de l’adaptation aux historiens, des numéros spéciaux insistant sur un sujet en particulier peuvent exister. En effet, des pages d’approfondissement sont prévues et des émissions de radio spéciales aussi. De plus, le temps de parole et le nombre de caractères sont illimités sur internet. Les historiens sont donc toujours sollicités mais avec la technologie qu’est Internet, ils peuvent largement s’exprimer avec moins de contrainte de temps et de place.
jeudi 13 novembre 2008
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